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Hommage à la mémoire des victimes de la déportation

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Aujourd’hui, comme chaque année en cette fin du mois d’avril, nous sommes réunis pour rendre hommage à la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration du troisième reich, durant  la seconde guerre mondiale.

Dès 1941, en répression au développement de la résistance, un décret est adopté  par HITLER ; il est nommé « Nacht und Lebel – Nuit et brouillard ». Il vise la résistance et l’opposition politique. Il précise que tout habitant des territoires occupés de l’Ouest, présumé coupable de crimes contre le Reich ou contre les territoires d’occupation , doit être exécuté ou déporté en Allemagne pour y disparaître sans qu’aucune information ne soit donnée à son sujet.

 85000 hommes et femmes vont subir cette déportation ; parmi eux,  nos Sermaiziens Messieurs Marcel CHAUVOT, Albert LECLERC mort à MATHAUSEN, Emile MURA décédé à BUCHENWALD,, Robert PATOUX qui ne sont pas revenus des camps.

 Madame Marguerite CHABANOIS et Monsieur André RISSE ont eu aussi connu l’enfer de la captivité successivement pour ce dernier, BUCHENWALD,DORA,DACHAU.

Pendant l’année 1942, en France, la déportation connaît une brusque accélération à partir du mois de mars, suite à l’adoption par les Allemands, de la « solution finale » qui signifiait l’extermination de tous les juifs d’Europe.

Dès lors, un millier de camps de concentrations vont être construits et 10 millions de déportés vont entrer dans ces camps de la mort.

Dans un de ses ouvrages, le Docteur GOUDE,  déporté décrit le camp de NATZWEILLER en Alsace, plus connu sous le nom de STRUTHOF : « J’y arrivai le 19 mai 1944 – à notre entrée nous fûmes tout de suite impressionnés par nos frères de misère, leur démarche d’automates, la fixité de leur regard, leur aspect squelettique indescriptible et inégalé ailleurs. J’ai connu beaucoup de camps ( Buchewald – Weseling- Dachau – Auschwitz), nulle part, je n’ai ressenti de pitié plus douloureuse qu’au Struthof. C’était l’abrutissement complet, les coups toute la journée, la pitance diminuée, les redoutables expériences dites scientifiques des greffes humaines et des chambres à gaz.

Ce texte n’est qu’un très court témoignage de la tragédie subie par ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants auxquels nous devons en ce soixante dixième anniversaire de la Libération des camps de concentration accorder nos pensées et notre devoir de mémoire.

Cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’Histoire mais bien vers notre présent et notre avenir. Nous avons tous la même légitimité à vivre, à exister dans ce qui est notre propre Histoire, notre culture, notre civilisation, notre religion ou nos convictions.

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