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Les personnages de Sermaize

Le docteur Henry Fritsch

Sa conduite au cours de la première guerre mondiale, lui vaut l’attribution de la Croix de guerre avec 3 citations, la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur et le grade de Sous-lieutenant de réserve.

Il arrive à SERMAIZE en janvier 1923.

En septembre 1939, il est affecté comme médecin-capitaine à EPERNAY. Son attitude courageuse et son sens de l’organisation à l’occasion des bombardements aériens ennemis d’EPERNAY, lui valurent d’être cité à l’Ordre de la Place d’EPERNAY.

Le Docteur réintègre SERMAIZE au début du mois d’Août 1940, alors en zone occupée, à la limite de la zone interdite. Dès ce moment, il participe à l’organisation d’une chaîne qui apporte son concours aux prisonniers évadés, afin de les acheminer sur VICHY où ils peuvent se faire démobiliser tout à fait légalement.

Dès le mois de mai 1942, le Docteur devient un des membres du premier groupe de résistance constitué à SERMAIZE. Il travaille un moment avec un groupe de la région de VITRY jusqu’à son démantèlement par la Gestapo.

Au début de l’été 1943, il se rend à PARIS pour faire régulariser par les bureaux de la Résistance spécialisée en la matière, toute une série de fausses cartes d’identité et d’ordres de missions, mais il tombe dans une « souricière » organisée par la Gestapo. Grâce à son sang-froid et aussi à sa maîtrise de la langue allemande qu’il feint d’ignorer, ce qui lui permet de comprendre les conversations des allemands entre eux et de connaître les questions que va lui poser l’interprète avant leur traduction – d’où un temps de réflexion avant de répondre d’une façon apparemment spontanée – le docteur sortira libre le soir même, après attentes et interrogatoires, attentes pendant lesquelles il a pu faire disparaître les papiers compromettants, allant jusqu’à « manger » les photos d’identité destinées aux faux papiers !

Indépendamment d’autres responsabilités au service de la Résistance, le Docteur FRITSCH recueille et place dans des familles sûres de nombreux aviateurs alliés provenant d’appareils abattus dans toute la région (notamment Charles R. ROOF, américain abattu à Ponthion et Denys TEARE, anglais abattu à St-Mihiel le 5 septembre 1943 que nous avons eu l’honneur d’accueillir à la Mairie de Sermaize, M. ROOF est décédé en 1994).

Le Docteur Fritsch perd son épouse le 7 Octobre 1943, la soeur du docteur, célibataire, rejoint Sermaize pour suppléer à l’absence de Madame FRITSCH et veiller à l’éducation des 5 enfants du docteur : Fernand, Henry, Georges, Marie-Thérèse, Jean.

En Janvier 1944, le docteur est incorporé au B.O.A. (Bureau des Opérations Aériennes) sous le pseudonyme de « Frédéric », et participe à plusieurs parachutages.

Ce mardi 29 AOUT 1944, vers 7 H 30, deux soldats allemands arrivent chez le docteur, l’un accompagne l’autre qui, légèrement blessé, a besoin de soins.

Pendant que le docteur soigne l’allemand dans son cabinet médical, sonne à la porte JIM responsable du maquis de Trois-Fontaines. Fernand, le fils aîné du docteur, le reçoit à la cuisine.

Le docteur arrive quelques instants plus tard et explique qu’il vient de soigner un allemand, que ce dernier voulait le payer, le docteur lui a répondu : « Je ne fais jamais payer un soldat quelle que soit sa patrie ». JIM venait prévenir le docteur de la présence d’un militaire anglais assez sérieusement blessé, qui est hébergé depuis 4 ou 5 heures du matin à la ferme de la Neuve Grange. Le docteur décide d’y aller. Auparavant, il fait deux visites à SERMAIZE et constitue une équipe qu’il dirige sur le pont S. N. C. F. qui enjambe la Saulx afin d’organiser l’obturation bétonnée des puits de mines, ainsi, espère-t-il, les Allemands ne pourront pas faire « sauter » le pont. Il envoie son fils, Georges, ravitailler en munitions les nids de mitrailleuses installés au Sud et à l’Est de Sermaize et dit : « je vais soigner l’Anglais et essayer de situer la ligne de front entre Allemands et Alliés, et je reviens par Cheminon où j’ai des malades à voir. Je devrais être à la maison vers midi ½ 1 heure ».

Il enfourche sa moto…C’est vers 15 heures que les trois fils du docteur le virent baignant dans son sang…
Quelle fut sa fin ? Nul ne le sait précisément. Ce qui est certain :

  • c’est qu’il a suivi le programme donné à son fils Georges. L’anglais a été soigné par lui. Il a visité ses malades à Cheminon ;
  • vers 12 h 20 12 h 30, Monsieur MIGNOT, directeur du camp Forestier du Prieuré, l’a arrêté devant la maison forestière et lui a dit : « Restez avec nous, il y a du grabuge à Sermaize : on entend des coups de canons… il paraît qu’il y a des fumées, signes d’incendies ». Le docteur n’a rien répondu, son visage s’est tendu, crispé, et il est parti pleins gaz vers sa communauté sermaizienne en danger, vers ses enfants, son devoir, au-devant de son destin.

A l’entrée de SERMAIZE, il a donné les premiers soins à deux habitants blessés, disant qu’il allait chercher ce qu’il fallait et revenait s’occuper d’eux.

A moins de 100 mètres de chez lui, dans le porte-rue d’une maison de la rue de Vitry, il a reçu une balle à la tempe et a été criblé probablement après, par une rafale de mitraillette. Il avait, à côté de lui, contre sa main droite, un poignard allemand, ce qui restera pour tous une question, un mystère…

A titre posthume, pour son patriotisme et ses éminents services, le Docteur Henry FRITSCH a reçu les témoignages des Gouvernements alliés, du Gouvernement provisoire de la France sous la signature du Général de Gaulle :

  • Promotion au grade de Commandant
  • Mention « Mort pour la France »
  • Citation portant attribution de la Croix de Guerre avec Palme du Gouvernement Anglais, sous la signature du Maréchal de l’Air TEDDER
  • Diplôme de reconnaissance et de gratitude du Gouvernement Américain sous la signature du Général en Chef D. EISENHOVER
  • Médaille de la Liberté.

Le 29 Août 1945, lors de la commémoration du premier anniversaire, le Maire de SERMAIZE et son premier adjoint André GOBLET, apprenaient aux enfants du Docteur FRITSCH et à leur tante, que le Conseil Municipal avait décidé, à l’unanimité, quelques jours plus tôt, de baptiser la rue de la Gare : « Rue du Docteur Henry FRITSCH ».

L’Histoire de Guillaume Leroy dit « Sermaize »

Pendant la captivité de la famille royale dans la tour du Temple, il y avait alors à Paris, un ancien procureur, nommé Guillaume LEROY, ainsi surnommé du lieu de sa naissance. Un jour, en sa qualité de municipal, il fut investi du droit de surveiller Louis XVI, à qui l’on prenait soin d’enlever tous les objets en fer ou en acier. « Le roi, dit Cléry, tira de sa poche un petit nécessaire de maroquinée rouge. On en avait déjà retiré une paire de ciseaux et un canif avant de le remettre au Roi ». Je vous ordonne dit Sermaize, de reprendre ce soir le nécessaire. Ce n’est pas à moi, répondis-je, à exécuter les ordres de la Commune. Cléry à raison dit un autre municipal, c’était à vous, en s’adressant à Sermaize, à faire cette recherche. « Le même Sermaize me conduisit alors dans l’appartement de sa Majesté, et lui demande à voir ce qui était resté dans le nécessaire. Le roi le tira alors de sa poche et l’ouvrit : il y avait un tournevis, un tire-bourre et un petit briquet. Sermaize ce le fit remettre. Extrait du Journal de la Captivité de Louis XVI au Temple par Cléry valet de chambre du Roi.

Mission Pavie

Auguste Jean-Marie PAVIE diplomate et explorateur Français né à DINAN mort à THOURIE (1847-1825). Agent diplomatique de la France à BANGKOK ; il a reconnut une notable partie de l’Indochine et au cours du Mékong, et recueilli de nombreux et précieux documents sur l’ethnographie et l’histoire de l’Indochine.

Il a su convaincre, souvent seul, les milliers d’habitants du nord de l’Indochine de se rallier à la République Française. Ses seules armes : l’écoute, la simplicité des attitudes, une parfaite connaissance des moeurs locales et des langues pratiquées, un vrai sens du rapport de force qui lui permet d’exploiter au mieux la peur suscitée par les ambitions du puissant Siam voisin.

Solange Terrasson-Duvernon

Eve – Solange TERRASSON – DUVERNON est née le 29 juin 1905 à REMIREMONT (Vosges) son père Alphonse – Raoul TERRASSON – DUVERNON est élève des Beaux Arts à PARIS, artiste peintre formé comme TOULOUSE – LAUTREC par Fernand CORMON, peintre français (1845/1924). Son épouse Marthe CHEVALIER est élève de la classe de piano du Conservatoire.

Lorsque le couple s’installe à REMIREMONT, ils y prennent une place importante. Marthe CHEVALIER enseigne le piano, pendant que son mari professe le dessin et la peinture, tout en réalisant de nombreux tableaux : (paysages, portraits, nus).

Le couple avait pour amis Charles Morel HUBERT et son épouse native de SERMAIZE, Melle GILLOT.

Les parents de Solange TERRASSON – DUVERNON s’étant séparés, elle quitte père et mère, et partage l’existence d’une amie de la famille Melle HUBERT. Très jeune Solange devient l’amie du peintre Fernand LEGER, son aîné de 24 ans (en 1908, aux côtés de BRAQUE et de PICASSO Fernand LEGER est l’un des chefs du CUBISME). Solange écrit un Comte lyrique en 3 actes « les deux fous », qui est joué à Paris les 5 et 6 juin 1926. encouragée par Joseph DELTEIL qui fait partie du SURRÉALISME avec Louis ARAGON, Paul ELVARD et André BRETON, elle fait paraître un recueil de vers sous le titre : « entre 4 murs ».

Vers 1930, elle se lance dans la chanson, sous le pseudonyme de « SIDONIE BABA». Elle est à la fois compositeur – parolière et interprète ; elle se produit dans de nombreux cabarets parisiens, au « JOCKEY » à Montparnasse, et chez Suzy SOLIDOR qui tient un cabaret rue Saint – Anne « la VIE PARISIENNE », jusqu’en 1953, qui deviendra « LE CLUB DE l’OPÉRA », et ensuite « LE PIANO CLUB».

Solange crée alors son propre cabaret rue Saint Anne le « SIDONIE BABA ».

Yvette GUILBERT, chanteuse et diseuse, l’encourage dans cette voie et organise, en 1939, une soirée aux DEUX MAGOTS à PARIS où Solange interprète « UN SI PETIT MARI » ; le BAL des 3 CHANDELLES », accompagnée par Lily LASKINE, harpiste renommée.

De 1941 à 1944, le cabaret « SIDONIE BABA » continue à fonctionner malgré les tracasseries de l’époque. Solange est amie avec Edith PIAF, avec qui elle a créé une association pour encourager les débutants.

Solange a un club de fidèles, parmi lesquels Pierre – Mac ORLAN et Maître Jacques ISORNI. Elle écrit « MISSEL PROFANE » parrainé par Léon – Paul FARGUES ; « le BONHEUR DU JOUR » en 1952, préfacé par Pierre – Mac ORLAN de l’Académie GONCOURT. Elle a aussi enregistré quelques 78 tours.

Au début des années 1950, elle était tombée dans l’oubli.

Le 1° décembre 1960 à PARIS (1er) elle épouse Boris Michel ZILIOFF, de 17 ans son cadet.

Elle est concierge au 38 rue Verneuil à PARIS (7ème). Elle décède le 12 janvier 1973 à l’HÔTEL DIEU après de grandes souffrances. Selon ses dernières volontés, elle est inhumée au cimetière de Sermaize.

Solange TERRASSON –DUVERNON, Madame ZILIOFF repose là où elle l’avait désiré, comme elle l’a écrit dans « le BONHEUR DU JOUR » dans la poésie « LA PRIERE », près de la modeste maison portant la date de 1093, dont elle était propriétaire (habitation de l’ancien prieuré).

Dans la nuit du 11 au 12 mars 1977, Monsieur ZILIOFF, demeurant à Paris, tente de se suicider sur la tombe de son épouse au cimetière de Sermaize. Transféré à l’hôpital de Vitry, puis à celui de Nancy, il décède le 24 mars 1977. Il est inhumé avec son épouse.

Madame LOISY: Ancienne directrice de l’école des filles (1930-1958)

Madame Loisy née Jeanne, Catherine, Léa SOUSSIRAT

Madame Loisy a passé l’essentiel de sa vie professionnelle à Sermaize. Née le 03 octobre 1901 à Marminiac dans le lot, elle est entrée à l’école normale de Cahors à la fin de la guerre 14/18. Diplôme en poche, elle a été volontaire pour rejoindre l’Est de la France qui manquait d’institutrice.

Elle fut alors nommée à Bussy-aux-Bois, petite commune située à quelques kilomètres au sud de Vitry-le-François. Elle y arriva en septembre 1923 et y resta trois ans. Institutrice…oui mais également secrétaire de mairie ; elle donna aussi pendant 2 ans en hiver, des cours de rattrapage à des adultes et recevait pour cela une gratification supplémentaire de la mairie. C’est à là qu’elle fit la connaissance de Raymond, Hector Loisy né le 07 novembre 1902 à Bussy. Elle l’épousa en décembre 1926 dans son village natal.

Madame Loisy enseigna ensuite quelques années à Vitry le François avant d’être mutée à Sermaize les Bains où lui fut confié le poste de directrice de l’Ecole des filles. Elle occupa ce poste jusqu’à son départ à la retraite en 1958…

Son mari Raymond Loisy suivit bien sûr son épouse et créa alors le garage bien connu des premiers automobilistes Sermaiziens. Après plusieurs emplacements, il s’installa après la deuxième guerre mondiale rue de Vitry avec à l’étage le logement pour son épouse en prévision de sa retraite.

Au pays du Champagne, Madame Loisy était « pétillante » d’esprit. Elle a non seulement conquis ses élèves, mais toute une population par sa gentillesse, sa recherche constante du service, son sourire, et … par son accent qui “fleurait“ bon le midi ! Le soleil ?… elle l’avait dans le coeur ! Et toutes ses élèves de l’époque, devenues mères et grand mères aujourd’hui gardent encore le souvenir de cette personne si attachante.

Elle décéda en 1987, suivie un an après par son mari en 1988. Tous deux reposent au petit cimetière de Bussy-aux-Bois où elle débuta sa carrière et qui est le berceau de la famille Loisy.

Monsieur Maurice DENONVILLIERS

MONSIEUR MAURICE DENONVILLIERS « UN PATRON SOCIAL »

Maurice Denonvilliers est un patron entièrement gagné aux idées du catholicisme social. Partisan ou disciple de Léon HARMEL, le « bon père » du Val des Bois, il voudrait réaliser à Sermaize ce qui se fait à Warmeriville.

Dans un premier temps, il travaille à la constitution d’un cercle catholique puis décide de créer une école pour les enfants de ses ouvriers. Dans ce but, il appelle deux religieuses de la congrégation de la Providence de Portieux.

Le 29 septembre 1879, soeur Emmanuel Kieffer, native d’Issenheim, dépose en mairie une déclaration d’ouverture d’école. Dans une lettre du 2 octobre 1879, l’inspecteur primaire adresse son rapport à l’inspecteur d’Académie et se montre assez réticent. Les autorités et la population devinent ce qui va se passer et personne, ni le maire, ni le curé, ni délégué cantonal, ne voit d’un bon oeil l’organisation qui se poursuit.

« C’est pourquoi, Monsieur l’Inspecteur, je suis d’avis que nous veillons à l’observation rigoureuse et complète de la loi en ce qui concerne les projets scolaires de Monsieur Denonvilliers… »

Idib., 1 T 598.

Par arrêté du 22 octobre 1879, le préfet de la Marne s’oppose à l’ouverture de l’école par soeur Emmanuel, sous prétexte qu’elle est étrangère, puisque née dans le Haut-Rhin. On lui a accordé le permis de résider en France, mais le Comité supérieur de l’Instruction publique ne l’autorise pas à enseigner.

A son tour, la deuxième religieuse, soeur Catherine Voirpy, vosgienne d’origine, présente sa demande, qui est également repoussée le 17 novembre 1879. Les raisons alléguées sont d’une part, qu’il y a déjà dans la commune deux écoles publiques et que, d’autre part, deux écoles libres, l’une de garçons, l’autre de filles, ne peuvent être dirigées par une même directrice.

Sans se décourager, M. Maurice Denonvilliers se présente lui-même pour ouvrir une école libre de garçons et organiser des cours du soir pour adultes ! Il produit ses diplômes de bachelier ès lettres et de licencié en droit. Plus rien ne s’oppose légalement à la reconnaissance de l’école libre de la Forge, qui en fait, commence à fonctionner à partir du 10 novembre 1879. Au recensement de 1887, soeur Catherien Voirpy figure comme directrice de l’école de la forge, soeur Augustine Jenneson et Mathieu Héritier, comme adjoints. Ibid., 1T 1709.

Contesse Anne-Marie de Nettancourt-Vaubecourt / Madame Esterhazy

Née à Saint GERMAIN-EN-LAYE, le 13 septembre 1864, elle décède le 17 janvier 1944 à L’HAY-LES-ROSES.

Elle fut inhumée le 21 janvier 1944 à l’Hay les Roses. Le 6 janvier 1886 à PARIS, Marie-Charles Ferdinand WALSIN ESTERHAZY né à PARIS rue de Clichy le 21 décembre 1847 épouse Marie-Anne de NETTANCOURT-VAUBECOURT (Dot : 200 000 fr)

2 filles naissent de cette union :

  • 12 octobre 1887, Claire-Marie EVERILDA (PARIS XVI°) ACTRICE (rousse) décédée le 31 mai 1965 à PARIS 13° Inhumée à L’Hay-les-Roses
  • 22 février 1889, Marie-Alice Valentine, PROFESSEUR DE PIANO (brune) décédée le 22 janvier 1976 à Poitiers obsèques célébrés à la Chapelle militaire de Poitiers Inhumée à l’Hay-les-Roses le 21 janvier 1976 à 16h30.

Madame ESTHERHAZY a acheté le château de DOMMARTIN (DOMMARTIN-LA-PLANCHETTE devenue DOMMARTIN-VARIMONT) en 1888 pour 20 000 fr. Elle le revend en 1901.

« L’AFFAIRE » 15-10-1894/13-07-1906. (Extraits du livre de Jean-Denis BREDIN)

  • 6 juin 1899 – ESTERHAZY condamné pour escroquerie,
  • 1894/1896 – s’est installé chez une ancienne prostituée Marie PAYS,
  • 1899 – Il part pour l’Angleterre à HARPENDEN (Comté de HERTFORD) où il s’installe avec une jeune fille qu’il disait être sa nièce. Il se fait appeler Comte de VOILEMONT.
  • 1899 – Son épouse à dû demander le divorce.
  • 1901 – Elle revend le château de DOMMARTIN
  • 1917 – Elle achète un terrain à SERMAIZE rue de Cheminon (rue du 6 septembre 1914). Son adresse est alors 22 rue Ernest Renan à PARIS. Elle est portée « veuve de M.Marie Charles Ferdinand comte ESTERHAZY ».
  • 21 mai 1923 – décès du Comte de VOILEMONT. Enterré à HARPENDEN dans le Comté de HERTFORD.
  • 23 JUIN 1930 – Mme ESTERHAZY publie un livre « La vérité sur l’affaire DREYFUS ».
  • 1962 – VALENTINE vend la maison rue du 6 septembre 1914. Cet immeuble appartenait en propre à Mme Vve ESTERHAZY qui l’avait acheté sur ses deniers personnels et des indemnités de dommages de guerre acquises. (Actes des 7 août 1917 et 9 janvier 1920).

Les Sermaiziens qui l’on connu disent que c’était une dame toujours vêtue de noir, de taille moyenne, mince et très gentille, avec une allure de grande dame. Sa fille cadette Valentine était aussi très souriante, saluant les personnes rencontrées, ayant toujours un geste pour les enfants. Contrairement à sa soeur aînée qui semblait plus dure. La Comtesse (on l’a su plus tard) vivait très pauvrement.

Capitaine PATOUX

Capitaine Léon-Auguste Patoux,(1838-1888). Né à Sermaize sur Saulx (Marne) le 17 mai 1838, mort à Reims, 25, chaussée du Port , le 8 septembre 1888. Léon Auguste Patoux, négociant en bois, créa vers 1880, avec Alfred d’Anglemont de Tassigny, la Compagnie des sapeurs-pompiers bénévoles de Reims, dont il fut le capitaine commandant. Président de la Fédération des officiers et sous-officiers de sapeurs-pompiers de France et d’Algérie, président-né de la Compagnie des sauveteurs de Reims, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa Marie Camille Henry (1838-1929). Leur fils, Lucien Patoux, fut longtemps président du Tribunal de commerce de Reims. Léon Patoux repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

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