À travers les siècles, Sermaize aura été envahie et brûlée plusieurs fois.
Elle le fut en 1230, pendant les guerres entre Blanche, régente de France et les vassaux du Comte de Champagne, Erard de Chancenay, Simon de Châteauvillain et Simon de Joinville. Elle eut à souffrir de sa position limitrophe avec la Lorraine, par les incursions de ses voisins entre autre des puissants seigneurs de Mogneville, et fut obligée de se fortifier. L’église avait été convertie en forteresse. En 1420, le Comte de Salm, gouverneur général de ce duché, assiégea Sermaize. On amena de Mognéville le mantel de bois (poutre ou bélier de bois) et plusieurs autres artilleries de guerre. Collot TURLAUD, époux de MANGETTE, cousine germaine de Jeanne d’Arc, fut tué sur le pont de l’église par un coup de bombarde.
Le passage de Charles Quint en 1544 fut pour le village et le prieuré une époque désastreuse.
Elle le fut pendant la guerre de cent ans vers 1415.
Elle le fut encore en 1544 en même temps que Vitry quand les troupes de Charles-Quint envahirent ce coin de France.
Pendant les guerres de religions, elle fut incendiée à différentes reprises…
Elle fut détruite entièrement le 6 septembre 1914.
Elle subit les exactions de la horde sauvage le 29 août 1944.
Cela tenait à sa situation géographique. Sermaize est placée au point de convergence des grandes routes d’invasion sur le chemin traditionnel des incursions militaires ou passèrent les légions de César et les hordes d’Attila…
Le Blason
Victime des 2 dernières guerres, la Ville a pris pour emblème « le PHENIX », oiseau fabuleux représenté comme une aigle essorante coiffée d’une huppe qui rappelle qu’il s’agissait en Egypte du héron pourpre issante d’un bûcher appelé son immortalité.
Selon la légende, le PHENIX, après avoir vécu 500 ans, construisait un bûcher et se brûlait lui-même, mais il renaissait de ses cendres.
Le symbolisme de l’emblème choisi est bien sûr évident : évocation du feu créateur et destructeur, symbole de résurrection.
Le blason se lit : d’azur au phénix d’or sur son immortalité au naturel, avec la devise :
« Je renais de ma cendre »
Une aigle = nom féminin en héraldique
Essorante = prenant son envol
Issante = sortant
Les CROIX de guerre
La CROIX de GUERRE 1914-1918 a été remise le 2 juillet 1922 par Monsieur MAGINOT Ministre de la guerre et des Pensions.
La CROIX de GUERRE 1939 – 1945 « pour son attitude courageuse au cours de l’occupation, et lors de la libération » avec étoile de vermeil remise le 11 septembre 1949, en même temps que l’inauguration du dispensaire.